La protection de l’environnement fait partie des grands enjeux de ce troisième millénaire. Aussi, des recherches ont été entamées dans plusieurs domaines afin de stopper la détérioration de notre habitat naturel. Parmi les solutions proposées par les chercheurs figurent les voitures électriques. Mais sont-elles si révolutionnaires comme ils le prétendent ?
Le transport terrestre, l’un des secteurs les plus polluants de la planète
Que ce soit en France, aux États-Unis, en Chine, ou en Afrique, la première cause de la pollution de l’air reste la même : la voiture. Faisant partie de notre quotidien depuis plus d’un siècle, l’automobile est certes pratique, mais très nocive pour l’environnement. Pourquoi ? Parce que la principale ressource faisant fonctionner les bus, les camions, ou les taxis que nous prenons chaque jour est le pétrole. En effet, ce carburant, qui fait l’objet de tant de convoitises depuis de nombreuses années, émet du CO2 en grosse quantité lorsqu’il est brûlé dans un moteur. D’ailleurs, une étude effectuée par un organisme écologique américain a permis de faire savoir au public que le transport routier représente plus de 25 % des émissions mondiales de CO2. Ce qui est conséquent, étant donné le nombre de voitures qui circulent chaque jour dans les villes et les campagnes.
Des véhicules au cœur d’une polémique
Dans la catégorie de véhicules électriques les plus commercialisés à l’heure actuelle, on retrouve : les hybrides rechargeables, les hybrides, ceux dotés d’une batterie, ainsi que les voitures à pile à combustible. Oubliés donc les combustibles traditionnels comme l’essence ou le diesel au profit d’énergies plus saines comme l’électricité, l’hydrogène et l’oxygène.
Le comble dans tout cela, c’est que des études récentes ont été effectuées pour mesurer l’impact de ces voitures « modernes » sur notre environnement. Les résultats ne sont pas vraiment satisfaisants, car il a été prouvé que même si les voitures électriques ne libèrent que très peu de particules toxiques pendant la conduite, des émissions de gaz à effet de serre y sont toujours produites d’une manière indirecte. Par exemple : le lithium et le cobalt utiles pour la production des batteries proviennent des exploitations minières, la transformation des batteries elles-mêmes repose en grande partie sur l’utilisation du charbon, le processus assemblage des pièces automobiles reste le même que celui des voitures classiques, etc.